Les collections Léon Lehmann

 

LéonLehmann

Parmi les 800 tableaux connus de Léon Lehmann, plusieurs dizaines ont été peints à Ferrette. Mais pour l’instant, aucun n’est exposé publiquement dans la cité des comtes.

Léon Lehmann (à droite) avec Robert Breitwieser

Léon Lehmann (à droite) avec Robert Breitwieser

Léon Lehmann, né à Altkirch en 1873, a toujours gardé des liens forts avec Ferrette, d’où étaient originaires sa mère, et son épouse, toutes deux nées Vogelweid. Dans sa jeunesse, il passait ses vacances à Ferrette, auprès de sa famille. Plus tard, et jusqu’au soir de sa vie, Léon garda un contact étroit avec son cousin Charles qui résidait au n°5 de la rue du Château. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il déserta la capitale avec son épouse Eléonore, pour retrouver la sérénité dans une maison Vogelweid au 21 rue du Château.
Cet artiste qui a tant aimé et peint Ferrette n’y est pour l’instant pas exposé. Pour découvrir cette œuvre à la fois sombre et lumineuse, il faut aller au musée sundgauvien d’Altkirch ou au musée des Beaux-Arts de Mulhouse qui possèdent quelques toiles de Lehmann.
Les réserves publiques et privées sont telles qu’il serait possible de concevoir des expositions temporaires thématiques. Les possibilités de prêts sont multiples : LeonLehmannFleursune quinzaine de musées français détiennent des œuvres de Lehmann, à Paris (Centre Pompidou et Musée d’Art moderne) et en province. Le Musée d’Art moderne du Vatican en compte sept, sans parler des prêts possibles de collectionneurs privés, ou même de donations « probables ».
Yves Gevin, le petit-neveu de l’artiste, qui gère les Archives Léon Lehmann à Paris, a assuré l’association Trésors de Ferrette de son intérêt pour ce projet et de son soutien. Il prépare une grande exposition Lehmann qui sera présentée au musée Unterlinden à Colmar, puis dans d’autres musées ».

« Léon Lehmann était très attaché à ses origines ferrettoises. Chaque été, il quittait son atelier parisien pour séjourner à Ferrette. Il a créé des natures mortes dans cette maison. Et dans les environs, il plantait volontiers son chevalet pour peindre dans le calme et la solitude les paysages de la cité des Comtes et de ses collines rocheuses. Il trouvait son inspiration dans les proches alentours du château, en particulier sur la colline du Muserai, son endroit préféré. »

Jean-Jacques Kielwasser, auteur d’un article consacré au peintre Léon Lehmann, publié dans l’Annuaire de la société d’histoire du Sundgau de 2011.

Léon Lehmann - Ferrette

Léon Lehmann – Ferrette

Léon Lehmann - Les cavaliers

Léon Lehmann – Les cavaliers